La science et la religion soutiennent le don d’organes”, ont affirmé, jeudi 27 décembre à Tunis, les participants à une conférence scientifique organisée à l’initiative du Centre national pour la promotion de la transplantation d’organes (CNPTO).
Le président du CNPTO, Dr Tahar Gargah, a déclaré que l’organisation générale du prélèvement et de la greffe d’organes est une activité légale placée sous la responsabilité du CNPTO et s’effectue, uniquement, dans les structures hospitalières publiques.
Le prélèvement d’organes ne s’effectue que suite à une mort cérébrale, définie comme l’”état d’absence totale et définitive d’activité cérébrale chez un patient, y compris les fonctions involontaires nécessaires à la vie”, a-t-il souligné.
D’après Dr. Gargah, 10.800 Tunisiens souffrant d’insuffisance rénale, sont actuellement sous dialyse, dont 4.500 nécessitent une transplantation rénale et 1.800 figurent sur la liste d’attente.
Le nombre de greffes rénales n’a pas dépassé, en 2018, soixante-dix opérations, regrette Gargah, indiquant que la Tunisie était pionnière dans ce domaine en effectuant, en 1986, la première opération dans cette spécialité médicale. Depuis cette date, 1.800 opérations similaires réussies ont été réalisées sur des adultes et une centaine sur des enfants, a fait savoir le président du CNPTO.